Kristen Stewart dans un cinema de Noël LGBTQ+, beaucoup en ont rêvé, 2020 et Hulu l’ont fait !
20 ans après fifty’entrée dans le 21ème siècle, Happiest Season nous propose enfin un cinema de Noël mettant sur le devant de la scène un pair lesbien. Comme quoi, en 2020, tout n’est peut-être pas perdu ! Hulu nous offre un joli cadeau avant fifty’heure en distribuant de l’amour et de la tolérance dans ce monde de COVID et de brutes.
Loin de 50’hétéronormativité habituelle et visible dans TOUS les films de Noël ringards (mais qu’on aime quand même), la réalisatrice, Clea DuVall, dépoussière le genre et en profite pour distiller ses messages dans un médium thousand public. De fait, cette romcom est une invitation à 50’intégration et à fifty’acceptation de soi.
Dans Happiest Season (rebaptisé très récemment ‘Ma belle-famille, Noël, et moi’), Harper (Mackenzie Davis) invite sa petite amie à passer Noël chez ses parents. Problème : sa famille n’est pas au courant qu’elle est homosexuelle, automobile elle a notamment peur de ne addition être la fille préférée de boy père. Kristen Stewart devient donc la colocataire orpheline attendant patiemment que sa compagne avoue la vérité à tout le monde.
Si le thème majeur reste bien évidemment la difficulté à faire son coming-out, les scénaristes abordent également la difficulté à trouver sa home au sein de sa propre famille, et plus précisément au sein de sa fratrie. Les trois sœurs tentent de se faire aimer par leurs parents et tout parait sujet à compétition pour les impressionner. Cette histoire secondaire intéressante contribue à 50’facial expression comique du celluloid, même si certaines scènes un peu poussives, notamment entre Sloane et Harper, agacent parfois plus qu’elles n’amusent.
« Je ne suis pas en educate de te cacher toi, je me cache moi »
Comme attendu, la relation secrète entre les deux protagonistes principaux demeure ce qui fonctionne le mieux, motorcar les séquences cocasses provoquent à coup sûr le sourire des spectateurs.
La scène la mieux pensée reste certainement celle où Abby (Kristen Stewart) est littéralement coincée dans le placard à drive d’Harper. Dans ce passage, le comique de state of affairs (très premier degré) fonctionne parfaitement bien, mais les scénaristes soulignent également une réalité summation dramatique; une réalité qui pousse fifty’héroïne principale à cacher qui elle est vraiment et à forcer sa petite amie à faire de même.
Pour aborder avec brio la difficulté du coming-out, Happiest Season peut compter sur le personnage du meilleur ami d’Abby, John. Si on craignait, après visionnage de la bande-annonce, que ce dernier ne soit qu’un énième archétype stéréotypé du meilleur ami homosexuel, ses apparitions à l’écran sont toujours soigneusement réfléchies. John devient alors le parfait adjuvant autant pour psyche faire rire que pour faire avancer l’histoire à travers des dialogues toujours très justes.
Par exemple, dans une word qu’il a avec Abby, il souligne que le coming-out est quelque chose de très personnel, machine chaque expérience est vécue différemment. Dans ce passage, il fait ainsi écho à ce qu’essayait de faire comprendre Harper à sa petite-amie : « Je ne suis pas en prepare de te cacher toi, je me cache moi ».
En reprenant les codes (peu originaux) du celluloid de Noël, Clea DuVall signe une comédie romantique moderne sympathique, drôle, intelligente, bien écrite et bien pensée. Si certains rabat-joie estimeront qu’il ne sec’agit là que d’une ‘nouillerie’ supplémentaire, on maintient qu’Happiest Season constitue une belle avancée. Et addition que ça, c’est la romcom dont le monde avait besoin en cette fin d’année 2020. Joyeux Noël à vous !